Tandis que le gouvernement français prépare la quatrième réforme des retraites du pays en 20 ans, réforme qui pourrait, pour la première fois, toucher directement les pensionnés, (avec l’éventuelle désindexation des pensions, l’alignement de la CSG des retraités sur celle des actifs), la condition des retraités – et surtout des futurs retraités - européens devient partout plus tendue. Certes, leur quotidien s’est amélioré en cinquante ans (heureusement…). Aujourd’hui, le niveau de vie des retraités se rapproche globalement de celui des actifs (à hauteur de 88%), au moins dans les pays les plus riches de l’Union. Mais sous les effets massifs du papy-boom et dans la foulée de la crise financière qui frappe les économies des « vieux » pays développés depuis 2008, la situationse dégrade. Et les effets des réformes mises en œuvre depuis une dizaine d’années - visant à repousser l’âge de départ - ne vont pas arranger les choses.